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La santé, l'environnement, enseignement , famine
23 juillet 2011

santé:Sida: le dépistage au bout du doigt

Selon les résultats d'une étude rendue publique ce lundi, le traitement antirétroviral réduirait de 96% le risque d'infection au sein d'un couple dont un des membres est séropositif.

De nouveaux espoirs pour les séropositifs. L'utilisation du traitement antirétroviral contre la transmission de l'infection au VIH est encore plus efficace qu'annoncé, d'après les derniers résultats d'une étude rendue publique ce lundi à Rome lors de conférence Sida organisée par l'OMS. 

Cette étude HPTN 052, conduite dans neuf pays, avait été rendue publique en mai. Elle portait sur 1763 couples sérodifférents (une personne infectée, l'autre pas) et faisait apparaître que si on traitait plus tôt la personne infectée il y avait une réduction du risque d'infection chez l'autre de 96% (28 personnes infectées, dont 27 chez les personnes traitées plus tardivement). 

Par ailleurs, faire entrer plus tôt les personnes infectées dans un traitement leur procure un bénéfice individuel, puisque les taux de CD4, les cellules qui mesurent l'immunité, ont toujours été plus élevés chez elles que chez les personnes traitées plus tard. Ainsi, les résultats font état d'une baisse de 41% des infections opportunistes reliées à l'infection au VIH (telles que la tuberculose) et d'une baisse des décès. 

Le virus du sida n'est plus détecté chez un Américain ayant reçu il y a trois ans une greffe de moelle osseuse pour traiter sa leucémie. Mais d'après les chercheurs, il est prématuré de crier victoire pour l'instant

 

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sida

C'est une avancée majeure dans le domaine de la santé: trois ans après avoir reçu une greffe de cellules-souches, un patient américain a guéri du sida, une première, ont révélé des scientifiques allemands dont les recherches ont été publiées mercredi dans la revue professionnelle Blood

Les chercheurs de l'université de médecine de Berlin ont cependant immédiatement prévenu que ces résultats ne pouvaient pour autant pas être généralisés à la totalité des quelque 33 millions de personnes infectées par le virus du sida dans le monde. 

Le patient, âgé d'une quarantaine d'années et porteur du virus depuis dix ans, a en effet été traité en 2007 pour une leucémie grâce à une greffe de cellules-souches prélevées dans la moelle épinière d'un donneur aux caractéristiques génétiques rares l'empêchant de contracter le sida.  

Ce type de caractéristiques génétiques ne se rencontrent que chez 1% de la population blanche et avant de trouver le bon, son médecin allemand Gero Hutter, a rejeté des dizaines de potentiels donneurs. "Les résultats montrent que ce traitement du sida a fonctionné sur ce patient", assure la Société américaine d'hématologie qui publie Blood. 

De nouveaux espoirs scientifiques sont permis

Dès la fin 2008, une première étude avait montré que le sida n'était pas réapparu chez ce patient, malgré l'arrêt de son traitement par anti-rétro viraux. Trois ans plus tard, les médecins n'ont pas retrouvé trace du virus dans son corps. 

Mais, dans la mesure où 30% des patients en moyenne ne survivent à une greffe de la moelle épinière, les spécialistes du sida se montrent néanmoins circonspects. 

 

 

 

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  • elle qui souffre chaque jour de plus en plus, que l’on martyrise de nos produits chimiques , gaz asphyxiant, sachets plastiques que l’on abandonnent , à la dérive des courants , pollution atmosphérique, déboisements agressifs, détournement de rivières,
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